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MARION ALZIEU

Chorégraphe

Danseuse interprète

©Fabrice Rumillat

Née en France, dans les Pyrénées-Atlantiques, je me passionne très jeune pour la danse sous toutes ces formes. Je débute par le modern jazz, le classique et le hip-hop.
Après mes études secondaires, j’étudie 2 années au Centre James Carlèes à Toulouse puis de 2008 à 2010, elle entre dans la formation professionnelle Coline à Istres. Elle y rencontre plusieurs chorégraphes et danse le répertoir d’Emanuel GAt, Georges Appaix, Lisi Esteras, Shlomi Tuizer, les Ballets C de la B, Mathilde Monnier, Salia Sanou.

Elle commence également à pratiquer le yoga vinyasa et le pilates.

A sa sortie de formation, elle travaille comme stagigaire dans la compagnie d’Emmanuel Gzt. Puis, intègre la Jasmin Vardimon Dance Company, et travaille au Royal Opera House de Londres.
A son retour en France, Marion travaille pour la compagnie Mouvements Perpétuels dirigée par Salia Sanou. En plus d’être interprète dans plusieurs de ses pièces, elle assiste Salia pour des créations de rue pour danseur.ses amateurs.
Elle est également interprète pour les compagnies d’Hervé Chaussard et Amala Dianor.
Depuis 2014, elle danse pour Serge Aimé Coulibaly sur plusieurs pièces de son répertoire, « Nuit blanche à Ouagadougou », « Kalakuta Republik », « Kirina », « Wakatt ».

Parallèlement à son statut d’interprète, qui la nourrit quotidiennement, la chorégraphie l’attire de plus en plus.
Par une occasion qu’il lui ait donné, en 2013, elle crée le duo
« En terre d’attente » pour le festival FIDO au Burkina Faso dirigé par Irène Tassembedo puis le présente au Festival d’Avignon Off.
A partir de cette pièce, qu’elle qualifie de prototype de son travail, sa démarche commence à germer. C’est en 2014 qu’elle crée le solo « Ceci n’est pas une femme blanche » et fonde, dans le même temps, la compagnie Ma’.
Son solo tourne en Europe, au Moyen Orient et en Afrique, pendant près de 9 ans, et reçoit plusieurs distinctions, dans des différents concours internationaux.
C’est en 2018, elle est invitée à chorégraphier le défilé pour l’ouverture de la Biennale de la Danse de Lyon, pour la ville de Villeurbanne, en collaboration avec le chorégraphe burkinabé Sigue Sayouba.
En 2019, sa troisième pièce, le duo « W » voit le jour, avec le musicien franco-burkinabé Michael Avron.

Marion obtient son DE de professeur de danse contemporaine en 2020 au CND de Lyon, ce qui lui permet d’ancrer son activité d’intervenante dans des formations professionnalisantes (formation ID à Feyzin et au CDC Calabash à Lyon).

Pour 2 saisons, de 2021 à 2023, le Dôme Théâtre d’Albertville l’invite en tant qu’artiste associée. C’est l’occasion pour elle de créer sa première pièce de groupe « Si c’est une fille » en 2022. Egalement, elle oriente sa démarche sur des terrains multiples et nouveaux pour elle en créant une performance pour les musées « UNE », une performance pour les espaces montagnards « AlttaÏ », une création pour la rue « Hold Fast ».